Au seuil de la rentrée scolaire : ABG plaide pour une éducation équitable et de qualité pour tous les enfants au Burundi
Les investissements dans le capital humain, en particulier par le biais de l’éducation, ont toujours occupé une place importante dans le développement national du Burundi. Cette nouvelle série de billet se penche sur le potentiel de l’éducation pour créer des débouchés et favoriser une croissance durable et sans exclus au Burundi. Le Burundi a fait d’important progrès mais des disparités demeurent surtout que des milliers d’enfants n’ont pas l’opportunité de fréquenter ln école et acquérir au moins des connaissances de bases. Ces propos sont de Monsieur Amedee Kwizera , President du comité National de contrôle et de suivi au sein de l’association Alliance for a Better Generation ( ABG) lors du lancement de la 2 eme tournée national contre la non scolarisation de certains enfants burundais. Le lancement de ladite tournée organisée par ABG Burundi a eu lieu le 3 septembre 2021, dans les enceintes du Lycée Nyakabiga, en mairie de Bujumbura.
En effet, au seuil de la rentrée scolaire, ABG exprime son vœu que tous les enfants au Burundi en âge de scolarisation puissent bénéficier de leur droit à l’éducation.
Plusieurs millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes, garçons et filles, auront cette année la chance d’aller à l’école ou en formation mais plusieurs autres n’auront pas l’opportunité de vivre ce moment important de leur vie, soit parce qu’ils ne seront pas inscrits à la première année du primaire soit parce qu’ils ont déjà quitté l’école. Pour l’association ABG, cela est inadmissible.
Certes le Burundi a largement progresser dans le domaine de l’éducation mais n’a pas encore pratiquement atteint l’universalité de l’accès à l’école primaire à 100 % de taux de scolarisation. Un engagement collectif national avec le leadership confirmé du ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle devrait selon ABG permettre la réalisation de cette performance. Néanmoins, cet effort consenti pour l’accès à l’éducation n’est pas capitalisé au niveau des différents cycles. Selon Monsieur Amédée , car les rapports du ministère de l’éducation national montrent un taux de déperdition important enregistré d’un cycle.
L’analyse des données désagrégées du secteur de l’éducation démontre aussi d’importantes iniquités. Elles touchent essentiellement les enfants en milieu rural, les filles notamment et les enfants en situation de vulnérabilité particulièrement les enfants en situation d’handicap. En milieu rural, les données montrent que les enfants de manière générale sont confrontés à des difficultés pour réussir la transition entre l’école primaire, l’école fondamental et post fondamentale.
C’est dans ce cadre que l’association ABG invite tous ceux qui le peuvent à se joindre à eux et éradiquer ensemble ces problèmes de non scolarisation et d’abandon scolaire des enfants au Burundi.
Il est à signaler que l’association ABG a mis au centre de ses activités l’encadrement et l’accompagnement de la jeunesse au Burundi avec un accent particulier sur l’éducation scolaire.
Allickan Niragira