L’Association Alliance for a Better Generation a organisé ce lundi ,13 Décembre 2021, une formation de renforcement de capacité des jeunes entrepreneurs. C’est dans la suite d’une série de formation que ladite association a lancé dans la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Il s’agit d’un projet d’identification, de formation et de coaching des jeunes entrepreneurs issus des quartiers défavorisés de la municipalité urbaine de Bujumbura. Et cela dans le but d’encourager les jeunes burundais à créer leurs propres entreprises, a annoncé M. Adronis Niyongabo, secrétaire General de l’association ABG Burundi.
Ces formations en entrepreneuriat se déroulent au sein de son siège social dans le quartier Rohero II en mairie de Bujumbura. M. Adronis a précisé que ce projet aura comme première activité l’appui aux jeunes entrepreneurs en devenir, pour intérioriser que le préalable de créer une entreprise n’est pas celui d’avoir beaucoup d’argent, mais que tout commence par une idée.
« Nous voulons montrer aux jeunes que les idées innovatrices et créatrices sont à l’origine des opportunités pour monter des micro- entreprises. Dans ce cadre, nous allons leur offrir une formation professionnelle dans l’élaboration des plans d’affaires et dans la gestion d’une entreprise pour leur dispenser des formations de standard international en terme de capacités pour être éligibles devant les institutions financières au niveau national », a renchéri Monsieur Adronis .
« Enfin nous allons faire un coaching en insistant sur des valeurs pour que les jeunes entrepreneurs puissent découvrir leur propre potentiel susceptible de leur faire gagner des revenus sans attendre les dividendes des formations acquises », a-t-il martelé.
Pour M. Gervais Ntirampeba, Représentant Légal de L’Association Alliance for a Better Generation, l’entrepreneuriat des jeunes est plus qu’une nécessité au Burundi dans la mesure où le pays fait face à un défi sérieux en ce qui concerne l’autonomisation des jeunes pour le développement durable.
Le triste sort des jeunes burundais en proie au chômage dans un pays où 57% de la population est constituée par la jeunesse, a-t- il fait remarquer, fait que cette situation soit une menace à la sécurité et la paix.
En guise de solution à cette problématique de chômage endémique pour les jeunes, l’ABG a mis en place une microfinance GROSAUDECO pour octroyer des crédits facilement aux jeunes qui souhaitent entreprendre.
Allickan Niragira