Ce lundi, 21 Juin 2021, le coordinateur national a présenté le rapport trimestriel. Au cours de la session, il a encouragé les femmes à cultiver l’esprit entrepreneurial.

Le niveau de la pauvreté au Burundi n’a cessé de croître depuis des décennies causé par les conflits qui ont affecté négativement le marché de l’emploi. Il en découle une grande pauvreté des populations qui n’arrivent souvent pas à satisfaire leurs besoins économiques essentiels. Un des remèdes contre la pauvreté est le fait d’encourager la population à la créativité c’est-à-dire à s’orienter vers la promotion des activités génératrice des revenus qui se traduit par la création d’une micro-entreprise ou d’une petite entreprise. Il s’agit principalement du développement des micro-entreprises opérant le plus souvent dans le secteur informel de l’économie. L’Association Alliance for a Better Generation (ABG) a compris que ce secteur présente un poids considérable et, il est devenu le principal pourvoyeur des emplois et assure la satisfaction d’un nombre croissant des besoins des populations.
Les micro-entreprises notamment féminines permettent ainsi d’amortir les effets de la crise et de lutter contre la pauvreté. Dans ses activités, ABG a mis en place une microfinance de 4eme catégorie appelée «GROSAUDECO ». Cette microfinance permet d’exploiter ce segment de marché constitué de femmes et des pauvres en leur offrant des micro crédits et d’autres services afin de surmonter les difficultés financières dans leurs activités.

Depuis janvier 2021, Ce sont plus de 453 personnes ayant bénéficié des crédits par la microfinance de l’ABG. Candide Muhorakeye, est l’une des bénéficiaires du crédit. Elle se réjoui de ce que l’ABG a accompli en lui octroyant un crédit.

« Vous m’avez sauvé la vie. Vous avez sauvé la vie de ma famille et surtout la scolarisation de mes enfants. Je suis veuve depuis plus de 11 ans déjà. Mes 4 enfants n’avaient pas des fois de quoi mettre sous la dent toute la nuit. Grace à ABG et sa microfinance, j’ai reçu un crédit de 700 milles francs burundais. Un membre volontaire de l’ABG m’a suivi du jour le jour pour acquérir des compétences dans la vente. J’ai investi dans la vente de légume et fruits. Aujourd hui mes enfants mangent à leur faim. Et je parviens à tous les scolarisés. Merci à ABG, Merci à la Microfinance GROSAUDECO ». S’est exprimée, Madame Muhorakeye Aline, une Cinquantaine qui vit dans la commune Mutimbuzi, province de Bujumbura.
La Protection des droits des enfants étant l’une des missions phare de l’ABG, elle encourage les femmes à venir nombreuses et recevoir des crédits scolaires afin que tous les enfants puisse avoir la chance d’étudier sans barrières.
E. Allickan Niragira

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